Acquis par la Ville de Saint-Eustache en 1961, ce magnifique bâtiment, converti en Maison de la culture et du patrimoine, est un joyau patrimonial et architectural. Situé en plein cœur du Vieux-Saint-Eustache, il est un lieu de rassemblements et de festivités.

En sa qualité de Maison de la culture et du patrimoine, il est possible de faire la visite des diverses expositions présentées au manoir, de façon autonome ou commentée. C’est également le point de départ de circuits historiques audioguidés ou commentés en compagnie d’un guide-interprète.

En savoir plus sur les expositions et l'horaire des visites redirection vers le site de Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache

L’origine du nom « manoir Globensky »

Au Canada, sous le régime seigneurial, on appelait « manoir » la résidence d’un seigneur. Il est donc erroné de qualifier de «manoir» la demeure construite pour Charles-Auguste-Maximilien Globensky en 1861 et 1902 puisque le régime seigneurial fut progressivement aboli à partir de 1854. Globensky, propriétaire de la seigneurie des Mille-Îles, section Rivière-du-Chêne, où se trouvait Saint-Eustache, perd alors officiellement son titre et la plupart de ses privilèges. Toutefois, les habitants du village continueront de l'appeler seigneur Globensky jusqu'à sa mort, et même aujourd'hui, nous continuons d'appeler sa demeure un manoir.

Un brin d'histoire...

1861
: Construction initiale par Charles-Auguste-Maximilien Globensky.

1901 : Un incendie ravage partiellement le manoir.

1902 : Amorce des travaux de reconstruction. Année de construction du bâtiment actuel.

1930 : Ajout d'un porche à colonnades d'inspiration géorgienne.

1906 : Mort de Globensky. Le manoir passe entre les mains de plusieurs propriétaires.

1961 : La Ville de Saint-Eustache en fait l'acquisition et y installe son hôtel de ville jusqu'en 1986. Il fut classé immeuble patrimonial par le ministère des Affaires culturelles du Québec.

2005 : Le manoir Globensky devient la Maison de la culture et du patrimoine en 2005 et abrite aujourd'hui diverses expositions.